Des mois d’attente et de préparation psychique… Le blabla va stopper pour laisser parler les joueurs sur le terrain et moi je dis, ça va faire du bien. J’ai décidé de vous faire une petite shortlist des trucs à savoir pour bien vivre et comprendre les enjeux de cette première sortie bleue.
1 Ne pas évoquer l’hôtel des Bleus
Tout simplement parce que je n’en peux plus et surtout on s’en fout.
2 Peaufiner votre 433
Après le 442, c’est le 433… Je sais c’est complexe mais sachez que c’est l’innovation majeure de la stratégie de l’équipe de France pour ce Mondial. Alors ayez l’œil…
3 Détecter le geste qui tue
Après le bisou de Laurent Blanc sur le crâne de Fabien Barthez, symbole de la cohésion de l’équipe de France cuvée 1998, la tête de Zidane en 2006, ou encore la main de Thierry Henry lors des qualifications cet automne, quel sera le geste qui retiendra l’attention de la France dans le mois à venir ? On en parlera du café au dîner. Et surtout qui en sera l’auteur ? Suspense… insoutenable comme d’hab.
4 Se familiariser avec les joueurs de l’équipe de France
Finalement on n'arrête pas de critiquer Raymond Domenech mais si on y réfléchit deux secondes, il a quand même rendu un beau service aux néophytes en ne sélectionnant pas Patrick Vieira. Trop facile à confondre avec Patrice Evra, son quasi anagramme. Idem pour Lassana Diarra et Alou Diarra : Lassana sélectionné par Domenech a dû déclarer forfait pour raisons médicales. Derrière notre déception se cache un soupir de soulagement pour des raisons évidentes de compréhension et de lecture de maillot.
Pour voir les caboches de nos joueurs, attention diaporama !
5 Mais damned comment ça marche ?!
Attention, je préfère vous prévenir, c’est la partie technique de l’article. La France est dans le Groupe A avec l’Uruguay, le Mexique et l’Afrique du Sud, pays organisateur et à ce titre considéré comme une des huit équipes fortes de la compétition. Dans la première phase de la Coupe du monde il y a 8 groupes composés de 4 équipes tirées au sort et chacune jouera dans son groupe 3 matchs (sortez les calculatrices). C’est à l’issue de ces 3 rencontres que l’on pourra établir un classement intra-groupe qui qualifiera les 2 premières équipes pour la seconde phase de la compétition : les huitièmes de finale qui seront pour le coup éliminatoires (une sorte de couperet tombera à chaque match, amis cardiaques s’abstenir). Parce que je sais que ça vous passionne, je vous fais une petite pause ‘expression’ : alors pour calculer qui prendra les 2 places de chaque groupe, des esprits maléfiques ont établi un système de points qui vous permettra de comprendre et surtout d’apprécier une des plus belles phrases émises par les footballeurs dégoulinants après le match en bordure de terrain : ‘l’essentiel c’est d’avoir pris les 3 points’. En effet, un match gagné quel que soit le score permet à l’équipe de marquer 3 points. Ce sera 1 point si le match est nul et 0 s’il est perdu (vous inquiétez-pas c’est bientôt l’heure de l’apéro).
« C’est assez subtil » comme dirait mon père, qui je ne vous le cache pas m’a bien assisté pour la rédaction de ce paragraphe (que jamais je n’aurais pensé écrire un jour dans ma vie). Dans la deuxième phase, le premier de chaque groupe se retrouvera en huitième contre le deuxième d’un autre groupe et inversement. Donc en gros si on ne veut pas tomber sur une équipe forte il vaut mieux être premier de son groupe… Tout cela est théorique car les équipes fortes peuvent également se retrouver en deuxième position, c’est la magie du sport et du football ne l’oublions pas merci. Pour résumer l’éventuel parcours de notre équipe si elle atteint les huitièmes de finale, elle se retrouvera dans une sorte de ligne de tableau infernale qui comportera des adversaires comme les Pays-Bas, le Brésil ou l'Argentine si les Bleus terminent en tête du Groupe A. Si les gars de Raymond Domenech sont seconds, il faudra se préparer à affronter l’Allemagne, l’Italie ou l’Argentine. Faites vos jeux.
Poisse ?
Le premier match des Bleus se joue contre l’Uruguay ce vendredi (annulez tout c’est à 20h30). Ce n’est pas la première fois que nous nous retrouvons dans le groupe de l’Uruguay en première phase de Coupe du Monde (et quand je dis ‘nous’ là, je commence à le penser). En 2002, lors de la compétition qui se déroulait en Corée et au Japon, nous avions fait un nul contre cette équipe et échoué aux qualifications en Huitièmes. En 1966, nous jouions également contre l’Uruguay, le Mexique et le pays organisateur, l’Angleterre, en entrée de Coupe du Monde, et devinez quoi ? Nous n’avons pas passé le premier tour. Alors alors ? On verra dès demain si l’histoire se répète ou pas… Amis philosophes, à vos stylos !
You are my Angel, K.ro. Very helpfull le trombi: je note que je connais bien mieux les attaquants, sûrement du fait du 442 d' autrefois, cela devrait changer avec le 433, n'est-ce pas? Je commence a devenir une footheureuse :)
RépondreSupprimerQuestion de Claire à mes cotes: si a l'issue des 3 matchs il n'y a pas de leader dans le groupe, comment on détermine l'équipe n• 1 qui affrontera la n•2 de l'autre groupe??
RépondreSupprimerMais c'est qui cette Hélène? Voilà 2 commentaires que je publie et ça note "Hélène a dit"!! C'est Armelle, pas Hélène!!!!
RépondreSupprimerC'est que la st. Lau a utilisé mon zinzin, rectifié. Bises
RépondreSupprimerIl y a toujours un leader : on departage en fonction du nombre de buts marques, du nombre de cartons...
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