dimanche 1 août 2010

Footheureuse : les raisons du silence

Depuis 15 jours, impossible de trouver un sujet à aborder dans cette colonne… Tout a changé mardi…

Après le ‘vous inquiétez-pas je vais bientôt parler de Thierry Henry, l’incontournable ‘j’en ai dur ribérien, la ‘Ditoute’ de Laurent Blanc (pathologie de transparence aigue) moi aussi j’ai décidé de me mettre en mode révélation… Je sais, vous n’en pouvez plus, ça sent l’exclu… Et bien voilà, je vous livre ici les 6 sujets dont je n’ai absolument pas envie de parler…

1/ Fernand Duchaussoy, le nouveau Président par intérim de la FFF > va-t-il amorcer des changements ?

2/ L’ITV ‘incroyable’ de Thierry Henry sur le plateau d’un talk show local à New York : soit disant surréaliste, sa ‘pire ITV’ relayée par la toile. J’ai fait mon taf, je l’ai regardée, il n’y avait rien de majeur… Serait-on jaloux de ne plus avoir ce joueur dans nos eaux territoriales ?!

3/ Le PSG se paie une mascotte qui s’appelle Germain : combien d’heures de brainstorm pour trouver ce petit nom ?

4/ Zahia / Ribery - Zahia / Benzema - Ribery / Benzema : Serait-ce le come back du Huis Clos ?

5/ Anelka porte plainte pour diffamation contre l’Equipe : on avait quasiment oublié cette phrase, et elle vient de revenir… Est-ce bien raisonnable ?

6/ Jean-Michel Larqué quitte TF1 : bah pourquoi ?

Merci Laurent

Laurent Blanc était cette semaine en interview dans les locaux du Parisien… C’est un peu comme si George Clooney rendait visite au New York Times on dirait… Alors moi j’adore le Parisien parce que c’est un journal de précision, de détails > on a l’heure précise de l’arrivée de Laurent Blanc (16h27, tel un TGV)… Alors était-il en avance (16h30) ou en retard (16h) ? Cette précision manque cruellement à l’article.

Un petit encart dans l’article nous donne des détails vestimentaires avec photo à l’appui : ‘Chemisette, pantacourt, mocassins en daim’… Et là je dis stop. Après la lecture intensive de ELLE, cette description me hérisse les poils qu’il me reste… La chemisette : bon je sais que c’est l’été cette manche courte à souvent à proscrire. Privilégiez le tshirt ou le polo guys, thanks. Pantacourt ? C’est vrai que cet objet hybride entre le bermuda et le pantalon a fait une incursion dans la mode masculine il y a quelques années, mais là on ne peut décemment plus le cautionner. Mocassin en daim ? Joker. En même temps si Laurent Blanc était arrivé en short en toile moulant, polo noir et spartiates, il y aurait eut comme un malaise. On a hâte d’expérimenter le Bordeaux Style de Laurent pour cet Automne-Hiver 2010 qui va s’avérer crucial dans tous les sens du terme.

Sinon j’ai quand même retenu trois phrases importantes :

• ‘J’ai la liste des 23 joueurs dans ma poche : le plus beau teaser de l’été, n’hésitez-pas à en user, c’est le meilleur moyen d’attiser la convoitise > ‘J’ai la liste de courses dans ma poche droite’, ‘j’ai l’itinéraire du Paris-Biarritz dans mon sac à main’

• ‘Je ne suis pas un magicien: c’est important de le préciser, Laurent Blanc nous ôte quand même d’un sacré doute.

• ‘Je vais recruter un préparateur mental: ma préférée… On veut en savoir plus : c’est une façon de dire psy, coach ? Mieux est-ce un comportementaliste ? Un mentaliste ? Un médiateur ?! Certainement un leader soft qui rabote les angles et contribuera à dresser les grandes lignes d’un esprit d’équipe… J’espère qu’il est américain ce monsieur.

Et aujourd’hui on a droit à la présélection des 23 pour la Norvège : c’est tout chaud, c’est trop d’information, trop de suspense, j’en ai la paupière qui frétille. Alors cette liste c’est le where is Waldo ? du jour (si vous êtes coincés dans les embouteillages ça vous occupera bien 45 minutes)… Cherchez le joueur que vous connaissez et revenez vers moi. Laurent Blanc, décidemment, se révèle très inspirationnel…

mardi 13 juillet 2010

Détox

It's raining men, c'est fini... J'en pleurerai presque.

La Coupe du monde est terminée…Mesdames tout le monde sait que vous vous réjouissez de cette nouvelle, alors allez, n’ayez pas peur, désamorcez ces cris de joie qui stagnent dans votre gosier ! C’est de bonne guerre, vous avez le droit d’être soulagées… Votre homme peut vaquer à ses occupations usuelles, c’est-à-dire, le Tour de France, la Coupe Davis et le retour de la Ligue 1… Oui parce qu’en sport quand il n’y en a plus il y en a encore… Mais alors, c’est quoi l’effet post-Coupe du monde ?

Bon comme les Français n’ont pas brillé vous avez dû faire face à des pffffffffffffffffff en veux-tu en voilà, des discussions à n’en plus finir sur qui a fait quoi, qui a dit quoi, qu’est-ce qu’il a dit exactement, des situations qui ont presque rendu cette compétition intéressante, ou en tout cas intrigante. On peut dire que le football a attiré votre attention, ou qu’il fait tout pour ! Toujours pas convaincues ? Pour vous en remettre une couche, je vais vous parler d’hommes…

Du côté des joueurs, c’est le temps des vacances et du repos avant le début de la saison. Les Champions du monde vont pouvoir se la raconter dans les vestiaires de leurs clubs respectifs, et les grands perdants subiront quelques petites chambrades du type, « évite de taper la barre la prochaine fois » ou « mets-toi au kung-fu il paraît que ça revient à la mode (toute traduction en néerlandais de cette phrase est la bienvenue) », « t’as pas les mains dans tes poches » ou encore « mais vous avez des nouvelles de Raymond Domenech »… Oui parce que Raymond Domenech, aujourd’hui tout le monde s’en fout. Les regards (et les espoirs) se tournent vers Laurent Blanc, nouveau sélectionneur au style encore peu défini, qui devra tout de même sortir une équipe pour le match amical contre la Norvège qui aura lieu le 11 août prochain (déjà ?!). Un moment à décrypter sans faute, que je vous suggère de noter dans votre agenda now.

Quant à moi, après avoir fait banquette quelques temps à côté d’experts chics et variés que je salue et remercie de leur patience pédagogique, j’amorce une nécessaire période de détox qui m’étonne moi-même… Même si cette Coupe du monde est considérée comme très moyenne en ce qui concerne le jeu par les commentateurs, elle m’a fourni mes premiers émois footballistiques entre grands moments (USA-Slovénie !), gestes fous (Suarez qui élimine le Ghana avec sa main from Uruguay), des coups de gueule, des incompréhensions, du jeu et des faits de jeu. Des styles et surtout des joueurs, dont je vous livre mon top 3 personnel en rougissant frontalement, en hommage aux Champions du monde, les braves Espagnols.

3. Tim Howard : gardien américain dont on pouvait entendre les hurlements jusque dans mon 17eme arrondissement parisien (et puis fallait bien un pyjama dans ce top 3).

2. Diego Forlan : immense attaquant uruguayen qui a marqué 5 buts pendant cette Coupe du monde et porté une belle équipe bleue jusqu’en demi-finale.

1. Gérard Piqué : défenseur espagnol avec une étoile dorée dans les yeux…

En hommage à Constance (et à vous toutes mesdames), amatrice de football et supportrice de l’Espagne hier soir, comment ne pas évoquer le capitaine ibérique Iker Casillas qui non seulement arrête les buts (m’enfin c’est son boulot vous me direz), passe du rire aux larmes avec ses maniques oversized et ne peut s’empêcher d’embrasser sa girlfriend journaliste qui recueille ses propos suite à la victoire (d’ailleurs c’est déontologique cette itv ?). Un moment que vous apprécierez et qui vaut bien quelques soirées difficiles…

jeudi 8 juillet 2010

La Coupe du Monde du hors-jeu

Ou comment maîtriser une règle soit disant obscure en quelques matchs.

Et oui le hors-jeu n’a plus de secret pour moi, c’est officiel. Nous avons dépassé ce cliché et je vais vous dire pourquoi : c’est visuel en fait le hors-jeu. On aura beau vous l’expliquer 1000 fois, quand vous êtes devant un match et votre chouchou marque un but qui peut le faire gagner, que celui-ci est refusé, une image apparaît sur votre écran et tout est dit. Enfin tout… Pendant cette Coupe du Monde il y a eu pas mal d’erreurs d’arbitrage qui réinstaurent le dialogue sur l’arbitrage vidéo, et le hors-jeu en fait partie. Ce week-end nous avons eu un sublime exemple d’Argentins désespérés après avoir encaissés 3 buts : pas moins de quatre joueurs étaient potentiellement en situation de hors-jeu devant la cage du pyjama allemand. Facile à détecter celui-là… Je vous passe l’exemple anglais. Hier soir lors de la première demi-finale Pays-Bas/Uruguay (3-2) le deuxième but hollandais est frappé par un joueur hors-jeu et cela à une incidence sur le score et le mental des joueurs adverses. De même que sur mes acolytes du soir qui clairement étaient au bout du rouleau de l’arbitrage international. L’arbitre et ses deux assistants deviennent des protagonistes essentiels du jeu, objets de tous les courroux ou de la plus grande admiration.

So long Mr Forlan

Hier je me situais moi-même dans une situation de hors-jeu. Je participe comme beaucoup de gens, à un concours de pronostics et pour des raisons stratégiques j’ai misé sur la Hollande. Je l’avoue j’ai fait passer la raison avant le cœur pour gagner et ma culpabilité bleue a pris des proportions au fur et à mesure du match.

En début de match, en compagnie de mes amis du soir, on fait du Footheureuse ‘classique’ avec des phrases du genre ‘euh il faudra m’expliquer pourquoi les Hollandais jouent en orange’ (© Mambo, le retour). ‘C’est pas vraiment un orange, je dirai que c’est plus un corail’ (© Footheureuse). Des ‘Il a l’air un peu gros le 17, non ?’ (© Jean-Baptiste) et des obligatoires ‘il est pas mal la queue de cheval dis donc’ (© Bérénice) suivi de ‘oui j’aime beaucoup ce qu’il fait ce mec-là’ (© Footheureuse à propos de l’Uruguayen Caceres, dans le Top 10 des joueurs les plus séduisants).

Mais petit à petit, je me rends compte du style des Hollandais, grâce à l’éclairage de mes experts du soir. Un jeu bourru, fait de fautes musclées, loin de l’élégance de feu de notre belle équipe américaine (paix à son âme). Je me retrouve dans la situation où je désire foncièrement que mes favoris perdent et que les Uruguayens remportent leur ticket pour la finale. Et jusqu’au bout on y a cru, puisque ces Sud-Américains n’ont rien lâché. Rajoutez à cela une remarque d’une des convives précisant que les joueurs de la Céleste ont décidé de reverser leur prime à leur pays, et vous avez une Footheureuse qui baigne dans sa propre ignorance footballistique. Greg, mon voisin de canapé ne m’a pas ménagée avec un crescendo de sorties sublimes que je vous jette ainsi pour votre plaisir et le mien : « Tu peux pas jouer contre la Hollande sans qu’il y ait forcément quelqu’un qui perde un genou ». A la deuxième mi-temps : « Le seul truc qu’on peut espérer voir c’est Van Bommel sur une civière ». Et le fatal ; « Si je croise des Hollandais cet été… ».

Le pronostic est un jeu dangereux, et pour citer notre nouveau sélectionneur : ‘l’important c’est d’être le plus juste possible’…

mardi 6 juillet 2010

Européenne

Avant d’aborder les demi-finales, petit retour sur des quarts étranges…

Ce weekend, les quarts de finale de la Coupe du Monde nous ont donné du fil à retordre… Dans l’ordre : Pays-Bas-Brésil (2-1), Uruguay-Ghana (1-1 tirs aux buts et victoire de l’Uruguay), Allemagne-Argentine (4-0 aïe) et Espagne-Paraguay (1-0). Comme l’indiquent les scores, deux surprises dont une punition infligée par l’Allemagne à l’Argentine qui donne toute la mesure à une phrase inattendue (mais appréciée) prononcée par mon père en début de match : « mais Maradona, son costume il est trop grand, non ? »… Oui, c’est bien résumé, malgré son charisme et son envie, le sélectionneur et champion du monde argentin portait pendant cette Coupe du Monde un costume trop grand pour lui. Les fiers Allemands avec leurs quatre buts incontestables poursuivent leur route vers les demi-finales et élimineront peut-être, après l’Angleterre et l’Argentine, un autre favori : l’Espagne. Côté Brésil, on peut dire que le football européen continue de faire une démonstration de sa qualité dans les jambes des joueurs néerlandais qui sont en passe de torpiller le jaune et bleu roi, les deux couleurs de cet été fashion, pour imposer un orange complètement ignoré par les tendanceurs depuis des lustres…

Et c’est le drame…

Le match moche de la Coupe du Monde est officiellement Uruguay-Ghana : un but partout implique des prolongations et tout était permis pour ces deux équipes que peu de commentateurs auraient placé dans ces cases du tableau en début de compétition. A quelques secondes de la fin des prolongations, les Ghanéens font un coup franc de la dernière chance qui se termine dans les mains de Luis Suarez, attaquant uruguayen mais pour l’occasion gardien de but improvisé. Par ce geste, Suarez sauve son équipe de l’élimination à quelques secondes de la fin du match, et surtout fait passer Thierry Henry et la qualification française pour une sombre histoire préhistorique. Suarez est exclu mais heureux (ce qui n’est apparemment pas incompatible) et un penalty est tiré par le Ghana via Asamoah Gyan qui rate et ouvre la porte des tirs aux buts. Énormes rebondissements révélateurs de la tension de ces matchs primordiaux à cette étape de la Coupe du Monde. Le Ghana aurait dû être qualifié sans ce geste d’anti-jeu formellement interdit. La séance de tirs aux buts commence et Gyan, courageux, est le premier tireur à viser la cage côté ghanéen : comme pour remettre les compteurs à zero, ou se prouver à lui-même qu’il est capable de toucher les filets, il s’avance et là on prie pour qu’elle rentre parce que c’est trop violent comme moment. C’est tout un continent qui tremble, et la justice du sport qui réclame une finalité positive à ce match qui n’en finit plus. Comme dirait un ami Jérôme, « dans ces moments-là c’est bien plus que du football, le joueur devient un prophète ». Une allusion biblique à l’image de ce moment douloureux : Gyan marque mais deux de ses coéquipiers ratent et propulsent la bande de Diego Forlan en demi-finale. Le match de samedi soir entre l’Espagne et le Paraguay aurait également pu tourner au vinaigre pour les Espagnols : deux penaltys ratés par chacune des équipes ont fait vaciller la balance mais l’Espagne a finalement pris l’avantage dans la douleur. Il fallait avoir le cœur bien accroché pour supporter ces résultats, qui font néanmoins de la Coupe de Monde ce qu’elle est, un espace de rebondissements, un lieu des possibles, un sas d’incompréhension et de passion, un moment d’humanité assez incroyable. A suivre, les deux demi-finales cette semaine : Pays-Bas-Uruguay et Allemagne-Espagne. La finale 2010 sera certainement Européenne, et après tout c’est ce que nous sommes, donc Go Europe (on est quasi certain de ne pas finir dans les choux).

jeudi 1 juillet 2010

J'suis passée du côté obscur...

Une Coupe du Monde sans tirs au but, c'est pas une Coupe du Monde...

Hier j’ai eu un moment d’excitation extrême vers 18h30… Rien à voir avec l’approche des soldes ou l’heure de l’apéro (ce qui entre nous commence sérieusement à inquiéter mon entourage) : j’ai assisté à une séance de tirs au but. Alors le principe c’est qu’on arrête tout, on se concentre sur son téléviseur, on recharge son pacemaker et on ajuste son sonotone !

Sayonara

C’était pour départager le Japon et le Paraguay dans l’avant-dernier huitième de finale de la Coupe du Monde… Je sais, c’est moche d’attendre ce genre d’issue mais ça fait partie du jeu comme les hymnes, les cheveux longs dans le cou et les erreurs d’arbitrage… Ce match était un événement puisque le Paraguay et le Japon pouvaient se qualifier en quart de finale de la Coupe du Monde pour la première fois de leur histoire. Le suspense était donc à son maximum, le score de 0-0 s’étant maintenu jusque dans les prolongations. Il faut bien départager les équipes, et après 120 minutes de jeu, les joueurs ne faisaient plus que traîner leur vieille carcasse en attendant la suite. La suite c’est quand même un peu l’équivalent de la guillotine… Les équipes doivent tirer à tour de rôle cinq penaltys et celui qui maintient l’avantage gagne. C’est un moment d’une intensité complètement géniale : des faces à faces se succèdent, les visages sont concentrés, le monde regarde et attend un peu de voir qui va se planter ou qui va sauver son pays. Il y a des héros et des malchanceux qui incarneront victoire ou défaite, et referont ces quelques secondes mille fois dans leur tête pour comprendre ou ne jamais oublier.

Les tirs au but c’est aussi les 10 minutes de célébrité du gardien de but (méga zoom sur le pyjama) : le portier doit subir les assauts répétés de joueurs qui canardent sa cage, son abside, à quelques mètres… C’est carrément l’exécution. Les goals ont l’œil du tigre, ils savent qu’ils peuvent en arrêter des ballons, même dans ces conditions : il faut juste décider de quel côté tu pars, sentir instinctivement où le joueur va frapper, pénétrer dans son cerveau un quart de seconde, et te propulser dans les airs avec tes maniques. C’est beau. Bon en l’occurrence hier personne n’a rien arrêté. Le ballon a trouvé les filets à chaque tir, sauf un qui s’est pris la barre. Dans ce genre de compétition couperet, il faut un homme qui fait une erreur, ou un autre qui fait un exploit. Cet homme, hier, se situait dans la première catégorie : le Japonais Komano sort le valeureux Japon de la compétition, de même que le dernier représentant asiatique… Salut les Bleus.

Le G8

Huit équipes demeurent en compétition pour les quarts de finale : quatre représentent l’Amérique du Sud (Argentique, Brésil, Paraguay et Uruguay), puis on retrouve l’Allemagne, l’Espagne, les Pays-Bas et le Ghana, outsider à suivre sans aucune modération. Mon problème c’est que ces quarts de finale auront lieu vendredi et samedi et que ça fait deux jours sans football alors qu’on nous avait habitué à des matchs tous les jours. Cette privation inadmissible annonce la fin de cette belle aventure : il vous reste 8 matchs pour devenir addict, comme moi…

lundi 28 juin 2010

USAïe

Malgré leur défaite en huitièmes de finales, les Américains ont injecté une dramaturgie dans cette Coupe du Monde, à l’image de leur pays.

Les Américains ont flanché hier soir contre la dernière équipe africaine présente dans la compétition, le Ghana… Il y a quand même des bonnes nouvelles à cette défaite : les Américains de l’Ohio au Nouveau Mexique seront peut-être en mesure de placer le Ghana sur une carte du monde… Et surtout, le football made in USA vient de s’offrir une visibilité qui lui promet un bel avenir.

Ils jouent à la Hollywoodienne

Phrase du match hier, prononcée par une autre néophyte, ma sœur Catherine. Au vu du parcours américain dans cette compétition, c’est une excellente remarque. Physiques, humbles et fair-play, les Américains ont survolé les poules à coup de rebondissements, ménageant un suspense digne des séries et autres productions cinématographiques dont ils abreuvent le monde. Véritable outsider, les USA ont fini premier de leur groupe devant l’Angleterre, après deux buts injustement refusés, un sauvetage de dernière minute par Landon Donovan, l’élégant meneur de jeu californien, et une envie d’y croire qui fait passer les joueurs de notre équipe de France pour des divas enrobées de sucre glace. C'est du storytelling de base : retournements de situation, tension dramatique intense, personnages principaux fiables et courageux qui ne lâchent rien jusqu’à la fin, Hollywood a clairement installé une petite filiale éphémère de ses studios en Afrique du Sud. Manque juste le happy end, qui malgré la défaite d’hier soir, en est un.

Girl power

Aux Etats-Unis, le soccer est plutôt un sport de filles, mais la belle prestation des Yankees devrait certainement changer la donne (nos amis publicitaires s’en frottent déjà les mains). L’équipe de football féminine américaine est double championne du monde et affiche un palmarès qui fait d’elle une des plus grandes équipes du globe. Un adversaire sérieux dans un football féminin dont tout le monde se fout. Mais cela risque de ne pas durer… Mon ami Arnaud me disait il y a quelques semaines la phrase suivante : le challenge de ces dix prochaines années ne serait-il pas d’intéresser les femmes au sport féminin ?’. Etant donné les circonstances, on peut dire que non seulement les femmes vont s’intéresser au sport mais que surtout les hommes risquent fort de s’intéresser au sport féminin et au football en particulier. Surtout dans notre bonne vieille France. Après la déception de cette Coupe du Monde et du tralala qui l’entoure, le football féminin français a une carte à jouer non négligeable : le versant féminin de l’Olympique Lyonnais a tout de même atteint la finale de la Champion’s League cette année et notre équipe nationale se prépare à la Coupe du Monde qui aura lieu en 2011 en Allemagne, tenante du titre. Mais qui est capable de me citer un nom de joueuse de foot en France ? Et qui les entraîne ? Les filles vont-elles voler la vedette aux garçons l’année prochaine ? De toute façon ça manquait de meufs cette Coupe du Monde… Pas l’ombre d’une jupe depuis deux semaines, à part Roselyne Bachelot et Rama Yade, et quelques supportrices ici et là dont des néerlandaises qui ont fini au poste pour publicité interdite. Même les fameuses WAG (Wives et Girlfriends) on ne les a pas vues… Alors les filles ?!

jeudi 24 juin 2010

Classe américaine

Les Américains m’ont fourni une deuxième mini-crise cardiaque aujourd’hui… Pas désagréable comme sensation…

Aujourd’hui se jouait le sort du Groupe C comprenant l’Algérie, l’Angleterre, la Slovénie et les Etats-Unis… Suspense majeur puisque dans ces troisièmes matchs joués en simultané, la qualification était à portée de but pour les quatre équipes… Les Anglais ont marqué difficilement mais vite laissant le second billet de qualif aux Etats-Unis qui n’avaient besoin que d’un but pour passer. Cette place s’est jouée jusqu’à la dernière minute à 1 but. Landon Donovan, immense star outre-atlantique, a sauvé son équipe et emmené les Etats-Unis en tête du groupe C devant l’Angleterre… Landon est officiellement un héros…

Good game guys

Pendant 90 minutes je me suis dit : ‘la vache, les Slovènes ont le postérieur bordé de coquillettes vu qu’ils ont obtenu un 2-2 face aux States vendredi dernier alors qu’un but avait été refusé aux Américains pour des raisons encore obscures (la CIA est sur le coup as we speak)… Donc à la question du jour « Y-a-t-il une justice dans le sport ? », j’ai envie de vous répondre oui, ou plutôt yes. Les Américains auraient clairement dû prendre les 3 points lors du match contre la Slovénie, du coup les Dieux du Sport ont rétabli l’ordre du côté de la cage algérienne, pourtant bien verrouillée par le charming Raïs M’Bohli en pyjama violet… D’autant plus qu’un but avait également été refusé aux Américains lors de la première mi-temps pour une sombre histoire de hors-jeu que déjà on a du mal à comprendre ce que c’est alors quand y a pas faut pas pousser… Il y a une justice aussi dans les événements de ces derniers jours impliquant la France : on se qualifie avec une main malheureuse, on se comporte de façon abracadabrantesque, et on sort avant les huitièmes… Cela me paraît normal au-delà du jeu bien évidemment, mais comme on n’en avait pas vraiment, on partait de loin. J’ai comme une envie subite d’irish coffee…

‘Ce con de Domenech’

Il y a beaucoup de choses à dire sur la défaite française, mais je m’en tiendrai à la déception si vous me le permettez, déception pour notre équipe mais aussi déception personnelle car pour moi c’est un peu la fin d’une ère… Mon père ne ponctuera plus ses analyses footballistiques de ‘ce con de Domenech, qualificatif plutôt soft quand on réfléchit deux secondes à ce qu’il pense vraiment… C’est donc la fin officielle du ‘ce conet ça me fend un peu le cœur je dois l’avouer… Heureusement que Josy, Landon, Clint et Damarcus sont là pour nous faire encore un peu rêver car, inutile de vous le cacher, depuis quelques jours My heart belongs to the Yankees

mardi 22 juin 2010

The show will go on

Les troisièmes matchs de cette première phase de Coupe du Monde commencent demain avec le Groupe A à 16h et la rencontre simultanée de l’Uruguay et du Mexique, et de la France et de l’Afrique du Sud. Le tableau des huitièmes de finale pourra commencer à se remplir et 16 des 32 équipes sélectionnées rentreront au bercail. Une expression importante commence à surgir dans les discours des commentateurs, c’est le ‘goal average’ (très chaud à prononcer) : en effet, nous allons faire face à des égalités dans les différents groupes et c’est la différence de buts mis et encaissés qui fera la différence. On peut saluer les Portugais qui ont quand même mis 7 buts aux Nord-Coréens cet après-midi et qui ne devraient pas trop souffrir de cette règle du jeu. Au suspense du jeu et de la compétition se rajouteront les comptes d’apothicaires… D’où l’intérêt de marquer des buts (les mecs)…

Sortez les mouchoirs

La Ministre des Sports Roselyne Bachelot a convoqué notre belle équipe à une petite réunion ce soir : en mode Actor’s Studio, notre ministre au potentiel potache indéniable, nous l’a jouée sur le registre de l’émotion avec des rien ne sera plus jamais comme avant’, des ‘j’ai vu les yeux de chacun d’entre eux et l'intersidéral ‘ils ont pleuré et ils m’ont applaudi… Tout le monde semble en avoir gros sur la patate, les larmes de peine (à défaut de joie) coulent à flots, Raymond Domenech reçoit même les joueurs au bout du rouleau dans sa chambre : nos héros bodybuildés bardés de technologie et de contrats publicitaires nous paraissent soudainement tous petits…

Point match ET Love

Je fusionne mes deux rubriques ce soir grâce à l’Espagne, vainqueur du Honduras (Groupe H), qui nous a proposé un joli match à la hauteur de sa position de favori. Deux points importants déjà évoqués dans ces colonnes : Gérard Piqué, défenseur ibérique barbu, est victime d’un délit de belle gueule, puisqu’on nous l’abîme de match en match. Les pansements parsèment son visage et c’est mon coup de gueule, il faut que ça cesse ! A noter aussi, le style extrêmement intéressant de Carles Puyol, également défenseur de l’équipe espagnole : clairement à contre-courant de la mode headband, Carles porte le cheveu long et bouclé, avec une liberté que seul un Slash ou un Steven Tyler se permettraient. C’est ça l’Espagne, c’est nature, c’est cool, c’est caliente

L’expression du jour

Savez-vous ce qu’est une biscotte ? Encore un sublime exemple du langage fleuri du football français : alors d’après ce que j’ai compris en regardant Espagne-Honduras, c’est un carton jaune… Dès que je détecte l’expression consacrée pour le rouge, je vous sonne : j’imagine que c’est un truc du genre ‘tranche de bœuf’ mais c’est à vérifier… D’ici-là, bonne élimination… Nan je déconne : Allez la France !

lundi 21 juin 2010

T'as vu l'Équipe ?

Hier matin, c'était le retour de mon expression footballistique fétiche, amorce d'une conversation qui n'avait cependant rien à voir avec le ballon rond...

Et oui c'est un festival de ‘T’as vu’… Enorme moment journalistique hier à la Une du quotidien sportif français qui titre sur une phrase qu’aurait dit Nicolas Anelka dans les vestiaires de l’Equipe de France lors de la mi-temps du match France-Mexique de jeudi dernier. Vous étiez où vous au moment du ‘Va te faire enculer, sale fils de pute’ ? Moi j’étais au Café de Flore, saint des saints germanopratin, paré de jeunes Parisiens chics tous cachés par la feuille de chou au titre sidérant, presque marrant. Je m’interrogeais il y a quelques jours sur le geste qui symbolisera cette Coupe du Monde côté frenchy, ce sera donc une phrase, une joute verbale virulente et vulgaire dont on attend toujours à l’heure qu’il est confirmation par son auteur. Il est loin le temps du bisou sur le crâne immaculé de Fabien Barthez. Next time, messieurs les footballeurs, si vous pouviez privilégier un langage un tout petit peu plus châtié ce serait élégant. Suggestion : « Cher Raymond, vous commencez sérieusement à me courir sur le haricot. Saluez votre maman de ma part, je l’ai aperçue sur le trottoir d’en face ».

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec les Bleus, on ne s’ennuie jamais : c’est Dallas en plus relevé. Les personnages de cette histoire de fous s’affirment d’heure en heure, avec un Ribéry qui ‘en a dur’ (à replacer dès que possible), un Evra qui ne comprend pas ce qui lui arrive puisqu’il passe plus de temps en conférence de presse que sur le terrain en temps que capitaine, un Raymond Domenech qui erre dans un purgatoire étrange, un Bixente aux yeux rougis, et une instance dirigeante au bord de l’implosion. Perdre c’est une chose, mais dans ces conditions c’est juste extrêmement moche. Le problème c’est qu’il se passe plein de trucs pour notre équipe mais en dehors du terrain. La seule happy end serait évidemment que la France se qualifie pour les huitièmes de finale, mais comme nos joueurs ne s’entraînent plus et que personne ne les soutient, ça sent quand même légèrement le sapin. Rendez-vous pris mardi à 16h pour un France-Afrique du Sud qui promet d’être un grand moment de télévision.

samedi 19 juin 2010

J'ai mal à mon coq

Vous aviez compris…

Bon bah voilà, c’est quasi fait… L’opinion publique avait raison, l’Equipe de France ne passera certainement pas le premier tour de cette Coupe du Monde et I am sad… Un peu sous le choc hier, c’est ce matin en me réveillant que je suis rendu compte de la défaite… Pourtant les larmes de Patrice Evra sur la Marseillaise et l’absence criante de Yoann Gourcuff auraient dû nous mettre la puce à l’oreille, l’abeille au xylophone, la mouche au vuvuzela.

Je me sens un peu comme si l’homme que j’aime m’avait quittée ce matin… Envie de rien, comportement dépressif et larmes de crocodile… Il reste tout de même une petite lueur d’espoir à laquelle on se rattache désespérément en y croyant vraiment. Comme si la situation pouvait se retourner à notre avantage… Oui puisque la France peut encore se qualifier si l’Uruguay bat le Mexique (ou inversement) et si on colle un 4-0 à l’Afrique du Sud chez elle (et quand je dis ‘on’, le pire c’est que je le pense encore). Certes c’est peu probable, mais toujours possible : l’Equipe de France a tout à fait les moyens de passer par un petit trou de souris riquiqui, la main de Thierry Henry en est le créatif emblème. Au poker on dit ‘a chip and a chair’ et la France est toujours assise à la table du Groupe A face aux chip leaders que sont aujourd’hui l’Uruguay et le Mexique… Raymond Domenech appréciera la métaphore, je la lui cède volontiers puisque depuis hier soir il semblerait qu’il ait perdu sa langue.

Plan C ?

Alors comment on fait quand notre équipe est éliminée en deuxième semaine ? Qui soutient-on ? Qui regarde-t-on avec cette ferveur animale et excitante des débuts de match ?! Je vais pencher pour les Américains qui jouent au moment où j’écris ses lignes (les mains tremblantes) et qui viennent de se prendre un but par les Slovènes… J’aurais volontiers viré ma cuti pour les solides Allemands, histoire de miser sur la fiabilité mais ils ont également cédé leur match à la Serbie cet après-midi… Reste l’Argentine ou l’Angleterre, par défaut… Ou tiens l’Uruguay qui finalement joue avec panache et me donne presque envie d’envisager d’aller y faire un petit tour cet été.

Recherche coupable désespérément

Dans toute défaite, il faut toujours désigner un coupable : Raymond Domenech a la tête de l’emploi, et plus personne ne lui dira bonjour dans la rue après cette prestation plus que médiocre en Coupe du Monde. Emmanuel Petit disait hier : ‘la responsabilité de Raymond Domenech s’arrête là où commence celle des joueurs’… Donc serait-ce un peu la faute des joueurs ? Ou sinon faut-il blâmer la FFF ? (deuxième but Slovène… sale journée). Une chose est sûre, c’est dans la défaite que s’amorcent la réflexion et les changements. Une pensée pour toi cher Laurent Blanc : tu n’as plus qu’à transformer cette pomme pourrie en pêche de vigne.

vendredi 18 juin 2010

Cliffhanger

Les équipes stars ne sont pas à la hauteur de leur réputation après cette première phase de jeu : le Brésil, l’Angleterre, les Pays-Bas, l’Italie se sont fait gratouiller la peinture par leurs adversaires pourtant considérés comme des formalités. L’Espagne, un des favoris de la compétition, a même perdu contre la Suisse hier soir (0-1 Groupe H). La France quant à elle, qui n’a jamais été perçue comme une des huit équipes leader jusque dans le tirage, ne s’en sort donc pas si mal quand on y pense… Le Mondial 2010 serait-il celui des outsiders ?! Tout le monde râle car cette première phase manque de but, de beau jeu… Mais du coup, la seconde phase, qui a commencé hier soir (deuxièmes matchs sur les trois à jouer pour la qualification en huitièmes de finale) sera certainement des plus intenses. Je ne vous parle même pas de la troisième semaine. La compétition est un crescendo que ne renieraient certainement pas les excellents protagonistes du groupe Daftpunk.

POINT MATCHS

Lundi surprise : le Japon bat le Cameroun 1-0 (Groupe E). L’Italie fait un nul contre le Paraguay (1-1 Groupe F). C’est génial la Coupe du Monde car on n’a pas besoin de mater les matchs le soir : il suffit de rester alerte aux cris des supporters de votre quartier et de vous préparer à zapper sur le match pour apprécier le replay. Ça s’appelle la communion.

Mardi bof : le tant attendu Brésil affronte la Corée du Nord (Groupe G) et gagne à l’arrache 2-1 contre des Nord-Coréens à la hauteur de l’événement. Ce sont deux mondes qui s’affrontent et ça se passe sur un terrain de foot. A noter, quand il y a une faute sur un Brésilien, le Nord-Coréen qui l’aide à se relever se prend à chaque fois un vent, une bâche, un ‘euh non je ne crois pas’. Bah oui, par tradition, le Sud-Américain ne se relève pas tout de suite…

Le match charnière : Uruguay-Afrique du Sud (3-0 Groupe A). Bah c’est un match moche déjà parce qu’il y a eu un carton rouge sur le gardien sud-africain ainsi qu’un penalty donc on a joué à 10 contre 11, ce qui mène inévitablement à un 3-0 pour les Uruguayens qui se positionnent en tête du Groupe A (le nôtre). C’est un moment tristouille car c’est jamais génial d’être l’équipe qui pousse le pays organisateur vers la sortie. Cette rencontre amorce les mauvaises nouvelles, le début des éliminations, les premiers arrache-cœur. Je vous le donne en mille : l’équipe qui sortira l’Afrique du Sud ce sera qui ?! La France.

POINT LOOK ET LOVE

Coup de cœur pour les hymnes : les deux moments phares de ce début de semaine sont du côté de l’Uruguay et de la Corée du Nord. L’Uruguay nous gratifie d’un hymne conquérant et gai à l’image de leur prestation. La Corée du Nord quant à elle, privilégie un son dense et sérieux animé par des joueurs qui pleurent à chaudes larmes (toujours bien ça).

Les rayures ça fait mal aux yeux : messieurs les Paraguayens, votre maillot et vos chaussettes nous donnent le tournis. C’est de la déstabilisation évidente de supporteur ! Tout le monde se plaint du vuvuzela (pourtant une alternative sonore intéressante aux insultes) et la saturation oculaire personne n’en parle, tout le monde s’en fout.

Les Headbands : super fashion en 2010, c’est un accessoire classique du football étant donné l’intérêt de ce milieu pour le cheveu long dans le cou et ailleurs. Messieurs les footballeurs, il faut absolument nous faire partager le secret technologique du headband qui tient, car nous quand on le porte il passe son temps à glisser. Je remercie la FIFA d’envisager d’organiser une convention sur le sujet, pourquoi pas à Milan ou à London pendant la Fashion Week. Merci.

Faux-pas from Brésil ? Ambiance col cheminée pour les Brésiliens qui manifestement se les gèlent en Afrique du Sud : on a l’impression qu’ils n’ont pas prévu le maillot à manche longue damned !

Point barbe ! Daniele de Rossi, le buteur (sauveur ?) de l’Italie n’est même pas dans les Top 10 des joueurs les plus sexy qui tournent sur internet… J’ai parfois l’impression qu’on ne regarde pas la même Coupe du Monde… Erreur réparée ici. Pour info, un joueur sexy possède un physique attrayant (mais il y en a beaucoup) et doit aussi être valeureux, fair-play et surtout marquer des buts… Dans la série, j’ai une barbe comme ça l’air de rien à l’ancienne, Gérard Piqué, défenseur espagnol vaut également qu’on s’y arrête deux secondes (ou plus si affinités de l’Espagne au sein de son Groupe H).

EXPRESSIONS

Hommage aux commentateurs qui enchainent les matchs à travers quelques expressions à ajouter à votre dico perso : ‘Il sort de sa coquille’, ‘Il va mettre de l’ordre dans la maison’ et ‘Il va falloir faire sauter le verrou’. La suite dès ce soir à partir de 20h30 avec France-Mexique : Anelka sortira-t-il de sa coquille ? Gourcuff mettra-t-il de l’ordre dans la maison ? Gignac fera-t-il sauter le verrou mexicain ? Suspense (again and again).